L'équipe du Flying Shark a entre ses mains des pièces, certes endommagées, mais précieuses du système de communication Holonet développé par Ebenn Q3 Baobab et ses proches collaborateurs, dont le placide et dévoué Aron.
Cet Holonet alternatif est un trésor, une incroyable opportunité de s'affranchir de la censure imposée par l'Empire qui seul maîtrise désormais les communications hyperspatiales. L'Empire a brisé la galaxie en une mosaïque d'îles incapables d'échanger efficacement entre elles et déployer un réseau parallèle rendrait sa liberté à tous les peuples, toutes les entreprises, tout en permettant à la résistance de lutter à armes égales avec l'Empire sur le terrain de l'intelligence, de l'information et de la coordination de la lutte.
L'équipe du Flying Shark est partagée. Pour certains, il est évident que cette trouvaille doit être livrée à l'Alliance afin de l'exploiter dans la guerre contre l'Ordre Nouveau. Pour d'autres, rien ne justifie cette apparente évidence. Tout travail et toute prise de risque méritent rétribution et l'Alliance n'a pas le monopole de la quête de la liberté. Combien d'organisations criminelles seraient prêtes à mettre la main sur cette technologie ? Pour ceux-là, l'Alliance commet l'erreur d'être aveuglée par son combat dont elle ne remet pas en cause les justifications. Ils souhaitent tout simplement vivre, avec ou sans l'Empire et l'Alliance.
Malgré quelques menaces et dérapages, il a été convenu que l'Alliance fournirait une avance pour une mission bien précise : retrouver sur le lieu même de l'élaboration de l'Holonet d'Ebenn W3 Baobab les indices permettant de le comprendre, de le réparer.
Mais l'objectif final, défendu par Sweefty, Din Bulla et Okanep est bien de vendre à l'Alliance cette technologie, une fois fonctionnelle. La somme incroyable de 3,5 millions de crédits a été évoquée, mais que cela représente-t-il face à l'enjeu. Ravoc, Eena Draff et Dal Una sont quant eux enclins à livrer cette invention selon des conditions beaucoup moins contraignantes : ce geste pourrait contribuer à lutter activement pour la liberté et cette perspective leur semble suffisante.
Après 5 jours de voyage, le Flying Shark arrive dans l'orbite de Nar Shadda, la lune des contrebandiers, planète-cité sous le joug des clans Hutt dont les immenses gratte-ciel vomissant leurs couleurs criardes, les bas-fonds rongés de crasse et les innombrables astroports aux entrepôts suspects baignent dans une atmosphère poisseuse de pollution, d'insécurité, d'argent faussement facile, d'opportunités. C'est dans un sordide bloc d'habitations des profondeurs de l'oecuménopole que l'atelier se trouve.
Après avoir été accompagné par les T-16 Skyhopper de la Corporation Agrud qui possède le dock où il atterrira, le Flying Shark arrive à destination. Les premiers contacts avec Nar Shaddaa révèlent à quel point la vigilance est de mise, contre les arnaques et les coups bas, puis l'investigation de l'atelier montre que les locaux ont été vidés de leur contenu il y a peu par des hommes dont le véhicule a ensuite été percuté par un speeder de recyclage affecté au luxueux hôtel de surface, le Phénix du Levant. Un voisin a également une caméra à transmission très courte portée discrètement installée sur sa porte, mais rien ne permet pour l'instant de savoir où se trouve le relais ou l'enregistreur.
L'atelier lui-même est nettoyé de tout son matériel technique, ne subsistent que des ouvrages d'ethnologie et de biologie ayant peut-être appartenu à Ebenn Q3 Baobab en personne ainsi qu'une armoire de vivres pillée et souillée de restes. Dans l'atelier, un large câble ombilical tranché se glisse dans une paroi, sinue dans les profondeurs du bâtiment via une galerie excavée à cette fin puis débouche sur un puits insondable de près de 60 mètres de diamètre. Ce puits accueille en son centre une colonne métallique, un faisceau d'antennes prenant racine des kilomètres plus bas et s'élançant haut dans le ciel sale de Nar Shaddaa. Le câble s'élance dans le vide et est connecté au pilier central où il s’agrippe à la colonne de transmission de la Narako Holo-Diffusion, une station holo planétaire diffusant des courses de fonceurs et des combats de droïds.
Parallèlement à ces découvertes, un piège tendu par une jeune fille prétendument en détresse dégénère et l'équipe du Flying Shark élimine une bande de voleurs ainsi que leur otage, avec néanmoins à la clé un chargement de Bleu pour une valeur de 22 000 crédits.
Stupeur enfin quand Eena bondit face à Sweefty, sabre au clair en l'exhortant à ne pas sombrer plus profondément. Le mercenaire reste impavide, devant ses camarades plongés dans l'incompréhension. Certes, il vient d'achever froidement la jeune femme qui leur a tendu un piège, mais l'émoi de la Padawan dépasse la simple désapprobation morale. Quelque chose est à l'oeuvre.
L'équipe du Flying Shark est partagée. Pour certains, il est évident que cette trouvaille doit être livrée à l'Alliance afin de l'exploiter dans la guerre contre l'Ordre Nouveau. Pour d'autres, rien ne justifie cette apparente évidence. Tout travail et toute prise de risque méritent rétribution et l'Alliance n'a pas le monopole de la quête de la liberté. Combien d'organisations criminelles seraient prêtes à mettre la main sur cette technologie ? Pour ceux-là, l'Alliance commet l'erreur d'être aveuglée par son combat dont elle ne remet pas en cause les justifications. Ils souhaitent tout simplement vivre, avec ou sans l'Empire et l'Alliance.
Malgré quelques menaces et dérapages, il a été convenu que l'Alliance fournirait une avance pour une mission bien précise : retrouver sur le lieu même de l'élaboration de l'Holonet d'Ebenn W3 Baobab les indices permettant de le comprendre, de le réparer.
Mais l'objectif final, défendu par Sweefty, Din Bulla et Okanep est bien de vendre à l'Alliance cette technologie, une fois fonctionnelle. La somme incroyable de 3,5 millions de crédits a été évoquée, mais que cela représente-t-il face à l'enjeu. Ravoc, Eena Draff et Dal Una sont quant eux enclins à livrer cette invention selon des conditions beaucoup moins contraignantes : ce geste pourrait contribuer à lutter activement pour la liberté et cette perspective leur semble suffisante.
Après 5 jours de voyage, le Flying Shark arrive dans l'orbite de Nar Shadda, la lune des contrebandiers, planète-cité sous le joug des clans Hutt dont les immenses gratte-ciel vomissant leurs couleurs criardes, les bas-fonds rongés de crasse et les innombrables astroports aux entrepôts suspects baignent dans une atmosphère poisseuse de pollution, d'insécurité, d'argent faussement facile, d'opportunités. C'est dans un sordide bloc d'habitations des profondeurs de l'oecuménopole que l'atelier se trouve.
Après avoir été accompagné par les T-16 Skyhopper de la Corporation Agrud qui possède le dock où il atterrira, le Flying Shark arrive à destination. Les premiers contacts avec Nar Shaddaa révèlent à quel point la vigilance est de mise, contre les arnaques et les coups bas, puis l'investigation de l'atelier montre que les locaux ont été vidés de leur contenu il y a peu par des hommes dont le véhicule a ensuite été percuté par un speeder de recyclage affecté au luxueux hôtel de surface, le Phénix du Levant. Un voisin a également une caméra à transmission très courte portée discrètement installée sur sa porte, mais rien ne permet pour l'instant de savoir où se trouve le relais ou l'enregistreur.
L'atelier lui-même est nettoyé de tout son matériel technique, ne subsistent que des ouvrages d'ethnologie et de biologie ayant peut-être appartenu à Ebenn Q3 Baobab en personne ainsi qu'une armoire de vivres pillée et souillée de restes. Dans l'atelier, un large câble ombilical tranché se glisse dans une paroi, sinue dans les profondeurs du bâtiment via une galerie excavée à cette fin puis débouche sur un puits insondable de près de 60 mètres de diamètre. Ce puits accueille en son centre une colonne métallique, un faisceau d'antennes prenant racine des kilomètres plus bas et s'élançant haut dans le ciel sale de Nar Shaddaa. Le câble s'élance dans le vide et est connecté au pilier central où il s’agrippe à la colonne de transmission de la Narako Holo-Diffusion, une station holo planétaire diffusant des courses de fonceurs et des combats de droïds.
Parallèlement à ces découvertes, un piège tendu par une jeune fille prétendument en détresse dégénère et l'équipe du Flying Shark élimine une bande de voleurs ainsi que leur otage, avec néanmoins à la clé un chargement de Bleu pour une valeur de 22 000 crédits.