Le Triangle savoure ostensiblement sa victoire sur les assaillants qui menaçaient Iruhn et le Milako. Le capitaine du 1.618, Akhada, met ses hommes à disposition de la Famille le temps que le calme revienne. Ce sont ainsi trois soldats, un technicien et une combattante qui prennent leurs aises, sûrs d'avoir fait forte impression. Mais le Patriarche Azo Baruk-Ashtani est bientôt averti des doutes que nourrissent les rebelles à l'égard des "sauveurs" du Triangle. Les vaisseaux abattus étaient piégés à l'explosif et les coordonnées d'Iruhn leur ont été fournies directement par le 1.618 alors qu'ils étaient en orbite autour de Geedon V.
Par ailleurs, le mystère de l'interception des trois vaisseaux Baruk-Ashtani au cours des deux derniers mois standards est levé par une analyse approfondie du datapad du Patriarche et de l'unité R2 qui le sert : c'est A4-R2 qui, dans le secret des appartements d'Azo, enregistrait les trajectoires hyperspatiales que le Patriarche projetait de temps en temps afin d'en vérifier les paramètres. Il était impossible d'intercepter informatiquement ces données, la fuite était donc fondée sur un procédé bien plus archaïque : le simple piratage vidéo des données affichées par le holoprojecteur du datapad... A4-R2 se rendait ensuite à l'extérieur du Milako, imperméable à toute communication non filaire, et transmettait ces données à une balise relais placée en orbite basse. L'unité R2 était un cadeau fait par un riche client originaire d'Anaxes à l'occasion d'une transaction portant sur des prismes issus de la collection familiale du Milako.
La révélation des mensonges du Triangle, la corrélation entre les premières attaques, l'arrivée de l'unité R2 dans l'environnement d'Azo et l'irruption providentielle de Ril Amuki ne laissent plus la place au doute. L'équipe rebelle coordonne l'arrestation des hommes d'Akhada et de Ril Amuki. L'opération, rapide, correctement préparée et justifiée par des preuves solides, se déroule sans encombre : tous sont placés en détention. Sauf 914, la combattante que Malf retrouve à bord du 1.618. L'affrontement qui s'ensuit se poursuit dans les airs. 914 arrose les rebelles et le Flying Shark avant de tenter de s'enfuir mais Malf et Okanep parviennent à contraindre le 1.618 à se rendre.
Les informations collectées dans les navordinateurs, les banques de données des vaisseaux et les effets personnels des membres du Triangle sont éloquents. Conformément aux prédictions des rebelles, ils travaillent pour une structure importante, le Consortium Zann à la tête duquel se trouve un certain Tyber Zann. Ils ne sont pas intéressés par le réseau de la Famille mais bien par la famille elle-même, sa planète, ses secrets. Zann cherche à obtenir des informations sur un vaisseau censé réapparaître épisodiquement depuis des milliers d'années : le Lazar Toujours. Un certain Gal Malvin aurait confirmé à Zann que le Bureau des Vaisseaux et Services a tracé les apparitions et disparitions du Lazar Toujours depuis près de 4000 ans, sans pouvoir les expliquer. Une énigme, sans doute une erreur informatique. Mais Gal Malvin, qui semble avoir des sources au sein de l'Empire, prétend que le Lazar Toujours serait apparu quatre fois au cours des derniers mois, perturbant des opérations impériales et prêtant assistance de manière inespérée à des forces de l'Alliance. Au cours de sa dernière intervention, en défendant un convoi rebelle dans le système Duro (secteur corellien), le Lazar Toujours aurait été lourdement touché avant de disparaître en hypersespace.
Le lien avec la famille Baruk-Ashtani ? Le Lazar Toujours n'est autre que l'appareil avec lequel le fondateur Lazar Baruk est venu sur Iruhn pour s'y installer il y a 4000 ans.
Inscription à :
Articles (Atom)
-
Saïwo Meebonda - Ancien militaire Sullustain ayant officié sur les navires Calamari, en charge de la base de Sorlann VII. Trapu, engoncé d...
-
La pause sur Bothawui a permis à l'équipe du Shark de réviser ses objectifs. Les éléments de la technologie Baobab embarqués en soute et...
-
Depuis la découverte du voyage hyperspatial, la galaxie n'est plus une immensité abstraite. Elle est une mer que l'on sillonne, cert...